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« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre »… Ces mots sont-ils la cause ou le prétexte de la violence actuelle ?

today10/06/2021 37

Arrière-plan
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« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre »… Ces mots sont-ils la cause ou le prétexte de la violence actuelle ?

Peut-on dire qu’ils sont à l’origine de la violence qu’on observe dans la société ?

À moins qu’ils ne servent qu’à la justifier !

« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre » … Ces mots sont-ils la cause ou le prétexte de la violence actuelle ?

Nul aujourd’hui n’ignore l’impact que des mots même anodins, peuvent avoir sur la psychologie des gens qui les écoutent. La violence verbale, parfois légitimée par la liberté d’expression, peut être la cause de dommages physiques ou psychologiques graves, et aux conséquences parfois irréversibles.

Peut-on aller jusqu’à dire que cette violence qui se constate partout dans toutes les sphères des la société, est causée uniquement par de simples paroles, aussi expressives soient-elles ?

Ou plutôt, le pouvoir attribué aux mots uniquement, masque-t-il une vérité qui nous dérange : la violence serait inhérente aux êtres humains.

« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre »… Ces mots sont-ils la cause de la violence actuelle ?

Les marches revendicatrices, les actes de rébellions, le harcèlement, les agressions gratuites et les guerres sont malheureusement le lot quotidien de nos sociétés. Bien souvent, derrière la violence ou parfois la barbarie qui peut l’accompagner, on retrouve autant la violence ordinaire urbaine, que le harcèlement dans les établissements scolaires ou sur les réseaux sociaux, ou encore les discours idéologiques extrêmes et  haineux.

Oui, il est indiscutable que les mots ont un impact sur les gens, et donc sur leurs comportements. L’histoire humaine est jalonnée d’exemples de conflits, de guerres ou de génocides, qui ont trouvé leur origine dans des slogans scandés avec la force de la propagande.

Les guerres civiles ou les conflits religieux d’aujourd’hui, ne sont hélas que des exemples trop ordinaires, des dégâts que des mots de haine peuvent provoquer.

La violence actuelle est-elle causée uniquement par les paroles de division et de colère ?

La question mérite d’être posée. Bien sûr, dans les médias on retrouve des discours centrés sur la peur, la méchanceté, la jalousie ou le simple désir de dominer, qui sont des sentiments dont on sait qu’il est capables, de créer des situations choquantes dans une monde dit civilisé.

Nous vivons une époque où l’information médiatique et même certains courants musicaux peuvent libérer de énergies subliminales aux conséquences terribles dans l’esprit des plus faibles.

Mais aux discours de haine, il est heureusement facile d’opposer des paroles de paix et d’optimisme.

Aussi, sans nier l’impact des mots, et la violence qu’ils peuvent sugggérer ou induire, peut-on aller jusqu’à penser que tout part des mots même s’ils n’ont l’air de rien, qu’ils nous poursuivent dans leurs conséquences ?

Ne devrait-on pas penser que les mots servent à masquer une violence qui est inhérente à la nature humaine ?

« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre »… Ces mots sont-ils le prétexte de la violence actuelle ?

La violence est présente partout dans le monde, sous toutes les formes, et bien sûr les mots peuvent la déclencher. On assiste même de plus en plus souvent, à des actes de violence qui semblent autant gratuits que spontanés.

On ne peut malgré tout, pas uniquement attribuer aux seuls mots et aux paroles, les violences qui font l’actualité ; sinon qu’en serait-il de nos paroles bienveillantes qui elles-aussi peuvent nous aider à comprendre qu’un autre monde est possible ?

La violence attribuée à l’homme, est trop souvent le produit d’une vision égoïste du monde.

Les mots sont le plus souvent des vecteurs et / ou des justifications de la cruauté dont les humains font preuve les uns envers les autres.

Nombreux sont ceux qui utilisent le pouvoir de mots pour légitimer des comportements, des pulsions névrotiques ou tester un pouvoir sur des personnes faibles ou sans défense. Il est aisé de s’en rendre compte, lorsque cette violence est aveugle et qu’elle cible indifféremment les enfants, les femmes et les hommes entre eux.

On comprend dès lors que les mots entendus, les discours haineux ne sont que l’expression de nos permissivités et de nos instincs grégaires.

Mots de paix ou mots de guerre

Si le harcèlement est aujourd’hui reconnu comme un délit, c’est bien parce que la loi et la société reconnaissent le pouvoir destructeur des mots et des gestes qui leurs font suite.

« OUI ! c’est la paix… NON ! c’est la guerre », les mots ne sont jamais sans conséquence sur les comportements des personnes qui ne sont pas encadrées.

Nous essayons malgré tout, d’établir et de promouvoir une société dans laquelle la liberté d’expression est un droit inaliénable et fondamental, mais la vraie question est de savoir où s’arrête la liberté d’expression et où commence le harcèlement et la violence ? La justice des hommes a t-elle vraiment le pouvoir de répondre à cette question, si l’éducationne vient pas en renfort ?

À quel moment une opinion non partagée se transforme-t-elle en attaque aux conséquences imprévisibles ?

Mêmes les experts en perdent leur Latin…

 

Écrit par: Pierre

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